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L’histoire érotique de Kmille : Sugar Daddy

Sugar Daddy

 

***

— T’es une Pute Elise !

 

Elise clôt la discussion en quittant la pièce dans un grand fracas de porte. Furibonde, elle quitte l’appartement et n’arrive pas à comprendre pourquoi Jérémy, son ami d’enfance, l’invective de la sorte.

Depuis le début de sa relation avec Georges, il ne comprend pas comment elle peut accepter ce genre d’aventure. Ce n’est certes, pas une relation « normale » mais de là à lui dire que c’est une « pute » ça lui semble plus que choquant … un tel jugement de valeur aussi catégorique sous le simple prétexte que les media en font tout un pataquès, elle ne peut le concevoir …

 

Depuis bientôt, deux ans elle fréquente Georges et partage une liaison exclusive avec cet homme d’âge mûr.

 

George avait toujours privilégié sa carrière, oubliant souvent sa vie sentimentale sur le bas-côté du chemin qu’il s’était tracé. Aujourd’hui, à 55 ans, tout lui avait réussi et oui, il était tombé sous le charme de cette étudiante rencontrée lors d’un stage dans l’une de ses boulangeries. Il avait soigneusement attendu la fin de son stage pour la recontacter quelques semaines après.

Georges est un bel homme, d’allure fière, il impose le respect. Souvent il lui arrive de donner de l’argent à Elise, pour l’aider, pour … améliorer son quotidien. Il partage des repas, des soirées et quelques jeux intimes. On pourrait dire qu’il l’entretient, mais pas que c’est une « pute », en tout cas Elise ne se considère pas ainsi …

 

Lors de certaines soirées il est fier de la présenter à ses connaissances, ses amis, ses relations de travail. Il lui présente énormément de personnes influentes, ce genre de personnes qu’il est bon d’avoir dans son carnet d’adresses : Avocats, Notables notoires, Élus influents et bien d’autres gens. Elise se sent importante lorsqu’elle est avec lui. Il ne la présente ni comme sa compagne, ni comme sa fille encore moins comme une « pute », juste comme une amie, ce qu’elle est au final. Même si certains de leurs jeux ne se font pas entre amis.

Pervers, oui, Georges l’est, mais abusif non. Elise accepte ou refuse selon son bon gré.
Elle a, d’ailleurs, refusé d’accompagner Georges à cette exposition d’artiste dont elle n’apprécie pas le travail. Pour elle, ça ne ressemble à rien, en tout cas pas à de l’art.

Il a ce comportement si familier pour un « père », lui donnant des conseils, ou parfois la houspillant. Jamais, depuis deux ans qu’ils se connaissent, il n’oublie son anniversaire, sa fête ou la moindre date importante pour elle. A chaque fois, une soirée ou un repas est organisé et toujours il lui offre un petit cadeau : des bijoux, des parfums ou même parfois, des sextoys.

 

On pourrait se demander ce qu’une belle jeune femme de 21 ans peut trouver à ce vieil homme, car la simplicité d’une réflexion primaire, la rend simplement vénale à nos yeux.

C’est donc pour certains une « courtisane » sans autre intérêt.
Nous n’y voyons rien d’autre que cet apport financier : une jeune femme ne peut être avec un homme d’âge mur que pour son argent.
Pourtant, il en est tout autrement. Bien sûr, la réussite de Georges facilite les choses, sa perversion aussi …

Elise voit en cet homme l’expérience de l’âge, avec lui on ne se perd pas en hésitations futiles, le temps passe vite et du temps, il n’en a jamais eu à perdre, alors, il vit sa vie, ils vivent leurs vies, à vive allure. Leurs jeux pervers n’en est que la continuité …

 

Sur le trajet la ramenant chez elle dans ce bus 05, elle est assise la tête posée sur la vitre. Elle regarde les façades des bâtiments qui défilent sous ses yeux troublés de larmes. Elle repense à cette dispute, être jugée de la sorte par un ami qui lui est cher la contrarie :
« Pourquoi ? » se dit-elle, « Il devrait être heureux pour moi ! ».

Sa peine emplit ses yeux et se répand sur ses joues rougies par le froid de l’hiver.

Ses pensées s’échappent vers George et cette relation quelque peu perverse.
Elle repense à leurs jeux …

Au début, George ne lui demandait que quelques photos plutôt intimes et elle adorait lui envoyer un téton ici, un sein là, une poitrine par si et une fesse par là. Bout à bout elle se dessinait sur le smartphone de son vieil amour. Puis très vite, George lui a parlé de ses fantasmes, de ses envies.

Le bougre voulait la présenter à des amants, pour une soirée, un week-end mais jamais plus, des « one shot » comme elle aime à dire.

Peut-être la jugerez-vous comme « Salope » mais cette idée l’excita profondément.

Elle accepta ce nouveau jeu avec plaisir mais surtout avec envie. Même si elle ne choisissait pas ces amants, elle pouvait toujours refuser si l’un d’eux ne lui plaisait pas.

Bref, elle avait toujours le dernier mot mais l’envie d’expérimenter tous les délices du sexe, ne lui a jamais permis de dire « Non ». Après tout, peu importe le physique, elle ne cherche pas de nouvelle relation, juste un sextoy humain pour satisfaire leurs libidos …

 

Elle repense à Andréas, un bel homme noir musclé à souhait. Chez lui les tablettes de chocolat n’étaient pas dans son ventre mais bien dessinées dessus. Tout était parfait chez ce jeune homme athlétique. Leur rencontre avait eu lieu dans un club libertin de la région, autant vous dire que les préliminaires avaient été très courts. Elise se retrouva rapidement nue en train d’admirer le chibre tendu de ce beau black. Au début impressionnée, elle dompta la bête sans difficulté. Coups de langues après coups de langues, ce manche ébène lui avait obéi au doigt et à l’œil. Elle remonta délicatement le long de ce membre interminable puis goba sans ménagement son gland, l’aspirant légèrement.

Ne pouvant l’enfoncer entièrement dans sa bouche, elle se contenta de lécher, mordiller et de laper la hampe de cette belle bite. De temps à autre, elle se laissa happer par le désir inconscient de la déguster entièrement mais sa luette la rappela vite à l’ordre, déclenchant aussitôt, au contact du gland, un haut-le-cœur équivoque. Elle relâcha alors un long filet de bave qui ne manqua pas d’exciter Andréas, gonflant son dard encore un peu plus. Sa bave dégoulina alors, le long de son sexe, pour terminer sa course sur ses bourses.

Les yeux fermés par le plaisir de s’occuper d’un tel épieu, elle ne put voir les gens qui s’agglutinaient autour d’eux, ni le regard de George, fier de sa pouliche. Elle était accaparée par ce chibre devenu, l’espace d’une soirée, le sien …

 

C’est une fois en levrette, harponnée par Andréas, qu’elle se rendit compte de tout ce monde qui la matait. Certains mecs avaient leurs sexes entre les mains, au calme, ils s’astiquaient devant une Elise râlant de plaisir.

En sueur, palpitante de tout son corps, elle avait subi les assauts de ce bel homme noir.

Va-et-vient après va-et-vient, son con s’ouvrit et accepta un peu plus la queue conséquente qui s’enfonçait en elle. Implacable, elle frappa ses « Deep Spot », lima et relima son point G.

Elise ainsi remplie, coula de ce plaisir intense que seules les initiées connaissent. Bien baisée, elle le fut ce jour-là, puis, elle s’écroula après avoir joui dans de longs gémissements sorties du fond des temps.

Libéré de son latex, n’y tenant plus, le sperme chaud de l’étalon Nubien inonda copieusement la croupe d’Elise dans un long râle libérateur. Son goupillon à la main, il l’avait bénie d’être aussi belle.

Les gerbes de foutre, dans un bouquet final prodigieux, sonnèrent la fin de cet ébat avant de s’épandre sur le sol de cette pièce sombre.

 

Cette pensée excite son intimité, revivant mentalement cette expérience, elle laisse un peu plus divaguer ses souvenirs pour s’arrêter sur cette première expérience BDSM.

George lui avait organisé une rencontre avec Jeannot, un Maître connu et reconnu.

Son Donjon se trouvait dans un garage perdu au milieu d’une cité, similaire aux garages alentours, personne ne pouvait imaginer ce qui se passait à l’intérieur.

Ce jour-là, ses longues jambes étaient gainées dans des bas résilles, une petite jupe couvrait à peine ses fesses, un bustier dardait sa petite poitrine fière d’être ainsi présentée. George l’accompagnait comme d’habitude, mais cette fois-ci, il la laissa seule avec Jeannot, à peine plus vieux que lui.

La séance débuta par quelques questions. Elise était excitée par cette première expérience, mais quelque peu intimidée par l’ambiance qui se dégageait de cette pièce aux allures sobres. Du bois, des pinces accrochées à des chaînes, des commodes ici et là, de vieux meubles aux styles anciens, un sol en béton, des murs matelassés de couleurs sombres. En résumé, on aurait pu se croire dans la chambre rouge de Fifty Shades.

La boule au ventre, l’excitation au corps, elle répondit consciencieusement aux questions de l’homme   tournant autour d’elle. A cet instant, Elise n’était qu’une proie, les cercles concentriques de ce prédateur toisant ses limites, l’impressionnait et l’excitait à la fois …

Elle sentit l’excitation humidifier ses cuisses, car oui … j’ai oublié de vous le dire, la belle ne portait pas de dessous.

« Debout ! », lui dit-il avec mépris. D’un bond, exécutant cet ordre, elle devenait pour la journée le jouet de cet homme grisonnant.

— Déshabille-toi !

— Euh … entièrement ?

— A ton avis !!!

 

Il la conduisit vers un carcan austère puis lui positionna délicatement la tête et les mains, avant de le refermer sur elle. Ainsi positionnée, elle ne pouvait fuir. Le séant en arrière s’apprêtant à rougir sous le paddle du vieux Jeannot …

 

Elle est tirée de ses pensées par la sonnerie d’un SMS, c’est George :

« Coucou Miss, ce soir, ça te dit un dîner en tête à tête ?

Faut que je te parle, j’ai une grande annonce à te faire … »

 

Ravie de ce message elle répond :

« Oui, avec plaisir, je rentre à la maison là, on se rejoint place Forbin ?

Bisous mon Pervers »

 

A suivre …

***

 

Note de l’autrice

Mon blog : Les Dessous de Kmille


kmille@les-dessous-de-kmille.com'

Kmille

Kmille, blogueuse de 33 ans, s’épanche avec sincérité depuis 2013 sur son blog « Les Dessous de Kmille ». Elle y propose des lectures illustrées avec tests de sextoys, présentations de tenues sexy, des conseils sexo et bien d’autres choses ! Récemment, elle s’est lancée le défi d’écrire régulièrement des histoires érotiques. La suite logique fut un roman « Aux services du vieux pervers », publié mensuellement par chapitre sur son blog. Testeuse et autrice, Kmille n’oublie pas, avant tout, d’être une femme bien dans sa peau ! Sur twitter, elle nous le prouve régulièrement, montrant des atouts valorisés par ses photos très … intimes et assumées.

2 réflexions sur “L’histoire érotique de Kmille : Sugar Daddy

  • Une super histoire, je reconnais bien là, la plume de Kmille !! Comme a chaque fois, son récit ne me laisse pas indifférent.. En espérant que ces histoires continuent a vivre.

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  • GIANLUCA1351@gmx.fr' Gian Luca

    Coucou ma belle Kmille, c’est toujours un réel plaisir de te lire, et cette fois encore, ce récit bien écrit nous montre ke tu as un vrai talent dans l’écriture d’histoires coquines 🙂 !!!!
    Je te fais de gros bisous et longue vie à tes histoires 🙂 !!!!!

    Répondre

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